139 ans après la violente répression policière contre le mouvement social états-unien, les travailleur·euses du monde entier se rassemblent toujours pour affirmer leur volonté de collectiviser leur expression de la souffrance au travail et impulser un changement dans la manière de travailler. Le travail ne peut être envisagé que construit collectivement pour être réalisé dans le respect de l’intégrité des personnes investies.
Même si le 1er mai n’a plus aujourd’hui l’ampleur de l’immense fête populaire qu’il a été, il est toujours investi de forces vives. Le folklore militant évolue et d’autres événements récurrents de la lutte sont apparus, et d’autres apparaîtront encore. Tant qu’il y aura des travailleur·euses, il y aura des célébrations et des rassemblements. La lutte aura toujours lieu et il incombe aux syndicats d’accompagner cette lutte, de proposer un cadre et des coordinations pour la mener, de se substituer aux agents face à la violence des employeurs ou des institutions publiques.
Les services publics aussi sont là pour extraire, au besoin de profits du capitalisme, la production des biens et services les plus essentiels notamment, les infrastructures, la santé et l’éducation. D’autres travaux pourraient s’ajouter à la liste : l’alimentation, le logement, la communication, l’énergie…
Le 13 mai, le SNUEP-FSU Normandie appelle à la grève tout comme d’autres syndicats pour la défense et surtout pour l’extension des services publics. Pour la construction d’une société du collectif et de l’intérêt général.