Nouvelle attaque contre le Lycée Professionnel Public !

Une nouvelle fois le lycée professionnel public paiera le plus lourd tribut en matière de fermeture de formations.

Alors que la rentrée scolaire 2022 s’est illustrée par un nombre croissant d’élèves sans solution post-troisième, la Région, le Rectorat et le patronat décident de fermer ou de réduire les capacités d’accueil de plusieurs formations.

Cela est généralement justifié par une baisse attendue des effectifs lycéens à la rentrée prochaine. Sauf que cette baisse concerne notamment les BTS et MC, qui on le rappelle, ne sont pas des lycéens !

La fermeture d’un CAP est, elle, justifiée par la possibilité de le faire en apprentissage dans le CFA voisin ou bien dans l’EREA située à plus de 30km…

Enfin, des formations dites « non-insérantes » sont fermées sans proposer une réflexion prospective sur l’avenir de l’emploi localement ou nationalement. Comment, dans ces conditions, peut-on imaginer être à la hauteur des défis qui arrivent à vive allure que sont le changement climatique, la bifurcation écologique, la réindustrialisation, la prise en charge de la dépendance?