Pour la rentrée scolaire 2024, 380 places de formation initiale sous statuts scolaire seront perdues, 55 en CAP et BacPro et 325 en BTS.
Comme on a observé une diminution de la cohorte des étudiant en BTS de plus de 3%, des réductions sont faites : pourtant la population lycéenne n’a pas baissé autant. Les entrées en 2nde sont même en augmentation. Ces élèves n’ont-ils pas le droit d’envisager le BTS une fois le bac en poche ?
On nous annonce sans sourcilier que la création d’un BTS (ouvrant 30 places) est reportée d’au moins 1 an pour des problèmes d’adaptation de plateaux techniques, mais on nous refuse le moratoire sur la fermeture d’un BTS à Coutances alors même que les professionnels du secteur témoignent de la nécessité de conserver cette formation dont ils embauchent les sortants…
Quand on demande ce qui justifie cette décision de fermeture malgré les éléments objectifs apportés, on se retrouve face à un mur.
On nous annonce que la carte des formations évolue de façon concertée avec les représentants des branches professionnelles, qu’elle doit prendre en compte les besoins actuels et à venir. Force est de constater qu’il s’agit d’un effet d’annonce et non d’une réalité. La fermeture du BTS de coutances en est une illustration. Le point d’orgue de la démonstration de la méthode est atteint lorsque les représentants en séance annoncent qu’ils n’ont pas été consultés, qu’ils n’ont pas connaissance d’une seule consultation et que la proposition de carte des formations ne semble pas être en adéquation avec leurs besoins présents et à venir !
La FSU, avec l’ensemble des représentants des travailleurs et des usagers a voté contre ce projet. Gageons que s’il existe encore un peu de démocratie sociale, nous serons entendus !