Retour sur le congrès du SNUEP-FSU à Limoges.

Du 25 au 29 mars 2024, le SNUEP-FSU tenait son congrès national à Limoges. Organisé tous les trois ans, cet événement est essentiel pour le syndicat. Il permet d’organiser son fonctionnement et de définir ses orientations. Les néo-congressistes de la section académique normande du SNUEP-FSU témoignent de leur expérience :

Bénédicte DELEAU, PLP Lettres-Histoire, Louviers :

« Ce qui m’a le plus intéressé en tant que nouvelle congressiste, c’est la rencontre avec des délégué-e-s d’autres académies et notamment  des délégué-e-s ultra-marin-e-s. Constater que même dans des académies ou établissements difficiles, des collègues sont offensif-ve-s et engagé-e-s sur la durée, m’a encouragée à m’investir davantage dans l’action syndicale. Plus pratiquement, entendre tout le monde exposer les dégâts causés par les différentes réformes, surtout la mise en place de l’apprentissage, m’a donné des armes pour convaincre les collègues qu’il faut continuer à lutter.« 

Estelle POUILLY, PLP Lettres-Histoire, Vernon :

« Lors du congrès national du SNUEP-FSU à Limoges, j’ai aimé participer aux travaux du thème 4 sur la syndicalisation et la place du SNUEP, thème sur lequel j’avais auparavant travaillé lors du congrès académique. J’y ai défendu avec détermination le mandat de l’académie Normandie sur l’utilisation d’un seul logo pour notre syndicat, le SNUEP-FSU. Malheureusement, je n’ai pas réussi à convaincre les délégués des autres académies lors du travail en commission, ni en réunion plénière. « 

Cyril MIRIANON, PLP Electrotech, Rouen :

« Co-secrétaire Académique de la Normandie depuis 2021, j’ai participé cette année à mon premier congrès national du SNUEP-FSU. Nous avions travaillé collégialement en congrès académique aux mises à jour et amendements des différents textes (thèmes, statuts, …), les discussions furent souvent animées et toujours empruntes d’une vision locale des sujet abordés. Quand on arrive en commission de travail sur les thèmes du congrès, nos échanges nous permettent d’appréhender une autre vision des problématiques abordées, et de revoir à l’aune de nos discussions l’esprit des mandats académiques que nous portons.

C’est une expérience vraiment unique pour découvrir le fonctionnement d’un syndicat de la FSU qui allie l’expression des académies et des tendances, même si les « sans tendance » ont une vraie place dans les échanges et la décision.

J’ai pour ma part été surpris de l’importance prise, en plénière, par certains sujets qui ne me semblaient pas, de prime abord, être objets de polémique et de la quasi absence de débat sur d’autres sujets qui ne font habituellement pas consensus.

Si je le peux, et malgré la fatigue que cela génère, je re-participerai au congrès national du SNUEP-FSU.«