Le ministre de la Ponction Publique a annoncé le 7 novembre qu’il avait l’intention de tripler le nombre de jours de carence des fonctionnaires et de plafonner l’indemnité perçue en cas d’arrêt maladie des agents à 90% de leur traitement.
L’ensemble des syndicats de la FSU et la majorité des autres organisations syndicales appellent à la grève nationale le 5 décembre contre, entre autre, cette attaque violente.
Responsable de la loi anti squatteurs, monsieur KASBARIAN n’en est pas à sa première action motivée par le mépris de classe. Sous couvert d’égalité entre les salarié·es du public et celleux du privé, et d’un réglage comptable destiné à assainir les finances publiques, on nous promet une attaque idéologique menée par un libéral convaincu contre le salariat fonctionnaire.
La volonté d’intimider les fonctionnaires pour les dissuader d’accepter les arrêts prescrits par des médecins responsables aura certainement des effets désastreux sur la santé au travail et l’efficacité des services publics déjà surexploités. Il conviendrait de recruter suffisamment pour assurer un remplacement systématique des agent·es avant de s’engager dans une bataille contre un hypothétique absentéisme.
Faut-il rappeler que les personnels enseignants n’ont qu’une seule visite de médecine du travail à leur entrée en carrière ?
La FSU propose un simulateur permettant aux agents de calculer leur perte de revenu réel s’iels se retrouvent mis·e·s en arrêt maladie.