Le chef d’œuvre, en marche vers la catastrophe annoncée.

Décrié depuis sa mise en place, par la réforme de transformation de la voie professionnelle, les premières évaluations du « chef d’œuvre » sont prévues pour être comptabilisées dans l’obtention du CAP 2021.
La mise en œuvre, particulièrement floue, du chef-d’œuvre a déjà mis les enseignant·es en charge de mener ces projets dans la grande difficulté. A l’heure de les évaluer, l’histoire se répète et les élèves se retrouvent être les victimes collatérales de la gestion calamiteuse du ministère de l’Éducation nationale. Celui-ci se lave les mains et laisse les personnel, sur le terrain, improviser les solutions avec le peu de moyens à disposition.
En effet, après une année scolaire 2019-2020 marquée par le confinement, l’année 2020-2021 est loin d’être normale et est porteuse d’iniquité tant le ministère a délégué toute responsabilité aux établissements quant à la gestion de la crise sanitaire. Ainsi, certain·es élèves ont pu avoir tous leurs cours en présentiel, d’autres non. Malgré cela, le ministère de l’Éducation nationale refuse, pour le moment, toute inflexion dans l’évaluation des CAP.

Des retards sont à déplorer et les difficultés s’accumulent dans l’ensemble de la communauté éducative face à ce dispositif « chef d’œuvre ». Le SNUEP-FSU Normandie s’associe aux demandes de l’intersyndicale voie-professionnelle demandant une neutralisation de l’évaluation du « chef-d’œuvre », pour la session 2021 du CAP, et appelle tou·tes ses adhérent·es à signer la pétition suivante, pour appuyer cette demande :

Pétition pour la neutralisation du « chef-d’oeuvre »

Le SNUEP-FSU Normandie appelle également l’ensemble des personnel à témoigner des difficultés vécues depuis la mise en place du « chef-d’œuvre ».