Le mois dernier, le Président Macron a pris la parole sur une chaîne de télévision du secteur privé. Près de trois heures d’allocutions, dont le contenu suffirait à alimenter le Havre en électricité pendant un mois, si tant-est qu’on ait assez d’éoliennes sous la main.
Dépourvu de majorité à l’Assemblée Nationale, extorqué par son plus vieil allié d’un poste de premier ministre, le président du ni de gauche ni de gauche s’est isolé dans l’échiquier politique depuis près d’un an. Il tente désormais de défendre son bilan mais que lui reste-t-il à défendre ? Il a cherché a se donner des allures de diplomate en chef, en Ukraine, puis mollement à Gaza, sans que les effets ne s’en fasse réellement sentir sur le terrain.
Il s’est montré incapable de composer avec le morbide reliquat démocratique de la 5ème république et dans ce domaine, les partis de droite (notamment LR – RN) ont su tirer leur épingle du jeu.
Il ne lui reste que l’espérance d’une candidature en 2032, a moins qu’à coup de referendums bien dosés il parvienne à s’incarner dans le rôle du sauveur de la France. Il se rêve à la Trump, comme le père d’un peuple monolithique qui préféreraient ignorer la constitution que de perdre son chef. Mais c’est ignorer a quelle force il s’est accroché à sa réforme des retraites arrachée à la décision démocratique. C’est ignorer presque dix ans de mépris, d’inconséquence et de déni qu’ont été ces mandats.
François Bayrou, quant à lui, s’est rendu a la représentation Nationale dans le plus grand déni de sa connaissance des faits de Bétharam, et de sa participation à leur invisibilisation. On a pu écouter le premier ministre se parjurer quatorze fois (source médiapart) devant la commission d’enquêtes parlementaire. M. Bayrou a fait preuve d’agressivité et de provocations multiples face aux députés l’AN, face aux journalistes (mediapart) qu’il a qualifié de souillures mentales. Il s’est fait le défenseur des violence en qualifiant de « tapes éducatives » les châtiments infligés dans l’institution catholique chère à son cœur. Peut être serait-il temps pour l’ancien ministre de l’EN de tirer sa révérence. Bon vent Monsieur Bayrou, les Palois se languissent de votre présence à leur conseil municipal et personne ne vous retient ici.
source image : Pexel, Saulo Leite