Le dialogue social ? Pour quoi faire?

Le SNUEP-FSU Normandie a fait une demande d’audience à la Rectrice de l’Académie de Normandie le 6 février 2024.

Nous souhaitions évoquer ces sujets :

– La prime ISOE part variable, autrement dit prime PP, pour les professeurs principaux des classes de terminale CAP n’est toujours pas rectifiée. Les collègues sont rémunérés avec l’ancien montant. Quand le nouveau montant sera-t-il enfin mis en place et quand le rattrapage aura-t-il enfin lieu? 

– Après la fermeture du plateau technique menuiserie du lycée Laplace de Caen suite à l’intervention de l’inspection du travail, que va-t-il se passer ?  Quelles mesures sont mises en place pour pallier cette fermeture ? Pourquoi avoir attendu la fermeture par l’inspection du travail alors que les problèmes ont été signalés en amont  (fiches RSST, inspecteurs…) ? Est-ce une nouvelle procédure que nous ne connaissons pas ? 

– La désormais impossible utilisation des minibus par les collègues d’enseignement professionnel suite à la circulaire MENE2310475C du 13 juin 2023.

– L’utilisation détournée des briques du pacte.

– L’arrivée tardive de l’arrêté organisant la nouvelle grille de la réforme de la voie pro (le 3 février au JO).

– Comment peut-on organiser la rentrée 2024 alors que certains CA ont déjà eu lieu et les DHG ont été votées ?  Quid des collègues en attente de savoir si leur poste est en mesure de carte scolaire , devront-ils attendre le réajustement de juin, de septembre ?

Un premier rendez-vous avait été fixé au 18 avril, ce qui est déjà long pour des sujets traitant de la rémunération et de l’organisation de la rentrée prochaine.

Mais c’était sans compter sur les « contraintes d’agendas » de l’administration qui, de fil en aiguille, vont reporter cette audience à la date du 4 juillet c’est à dire aux calendes grecques ! Et pourquoi ne pas fixer l’audience le 29 août 2024 pour bien préparer la pré-rentrée ?

Voila ce qu’est le dialogue social pour Madame la Rectrice de l’Académie de Normandie !

Cette situation illustre parfaitement la mépris avec lequel les organisations syndicales sont traitées et combien l’amélioration des conditions de travail des personnels de l’Education nationale, placés sous la résponsabilité de la Rectrice de l’Académie de Normandie, semble être indigne d’intérêt !