Une action généreuse…

Il y a un an, suite à la fin de la clause de sauvegarde en Education prioritaire qui, depuis 2015, maintenait momentanément leur indemnité, nombre de collègues ont constaté une baisse de leur salaire. Un dispositif transitoire, sous forme d’IMP, a été mis en place pour une année mais uniquement pour les collègues des établissements ECLAIR. A la suite des sollicitations de collègues ex-ZEP, qui n’ont pas perçu cette indemnité compensatrice, le SNUEP-FSU a obtenu fin août une audience auprès du Rectorat pour en connaitre les raisons.

Selon le Rectorat, 7 établissements étaient sortis du dispositif ZEP avant 2010, mais par une décision académique, leurs personnels percevaient toujours une indemnité à taux plein. Estimant avoir fait déjà preuve d’une grande générosité, le rectorat a donc décidé de ne pas reconduire ce dispositif. La perte de l’indemnité concernant 379 personnes, le Rectorat a confié le soin aux chefs d’établissement des 7 établissements concernés d’informer leurs personnels de cette situation, malgré les recommandations du ministère d’apporter une réponse individuelle aux collègues.

Les établissements concernés sont :

-LP Augustin Hébert ( EVREUX)

-LP Emulation Dieppoise (DIEPPE)

-LPO Buisson (ELBEUF)

-LP Lavoisier (LE HAVRE)

-LPO Françoise de Grâce ( LE HAVRE)

-LP Grieu (ROUEN)

-LPO le Corbusier (ROUEN)

Si vous n’avez pas perçu l’indemnité compensatrice, alors que votre établissement ne figure pas dans la liste contactez-nous.

Nous avons profité de l’occasion pour demander s’il était prévu la mise en place d’un nouveau dispositif pour les collègues qui exercent toujours dans les mêmes conditions et dont les difficultés quotidiennes pour enseigner ne sont ainsi plus reconnues. Le Rectorat nous a signifié que pour l’heure, rien n’était prévu en ce sens. Les personnels ECLAIR n’auront donc plus rien non plus dès cette année.

Néanmoins, 3 académies (Marseille, Nantes et Lille) sont actuellement pilotes pour un nouveau dispositif : les CLA qui, pour faire court, attribueront des moyens selon des objectifs à atteindre tout en alourdissant la charge de travail puisque pas de création de postes, mais des HSE…

Ce n’est que par la mobilisation et l’action collective que nous obtiendrons la valorisation juste de notre travail et la prise en compte effective des difficultés que nous rencontrons quotidiennement. Alors le 23 septembre rejoins le mouvement de grève du secteur de l’éducation !