Stop aux modifications de l’oral de contrôle en cours d’année !

L’oral de contrôle, autrement appelé « rattrapages », concerne uniquement les élèves de terminale bac pro admis au second tour et a lieu début juillet. Cet oral de contrôle permet de rattraper quelques élèves et de s’aligner sur le baccalauréat général et technologique.

Mais déjà une surprise avec le BO du 25 novembre 2021, soit 3 mois après la rentrée des classes, avec une première modification. La forme de l’oral de contrôle ne change pas vraiment puisqu’il s’agit toujours de deux oraux de 15 minutes pour le candidat mais les disciplines concernées ainsi que la méthode de calcul connaissent de grands changements. Les matières passées à l’oral par le candidat ne sont plus tirées au sort mais sont choisies par le candidat et un plus grand choix s’offre à lui : pour le premier oral, il peut choisir entre le français et l’histoire-géographie EMC et pour le second oral, il a le choix entre les maths ou physique-chimie, PSE, éco-droit ou éco-gestion selon les spécialités du bac. Chaque oral est désormais noté sur 20 (au lieu de 10 auparavant) et seule la meilleure note obtenue par le candidat est prise en compte pour le calcul de la moyenne générale.

Malheureusement aucune autre précision ne permet de correctement préparer les élèves à cet oral de contrôle. Il a fallu attendre le BO du 27 janvier 2022 pour obtenir plus d’informations comme les conditions d’accès à l’oral de contrôle, la grille de notation ou encore les modalités d’évaluation. Laissant à peine cinq mois aux professeurs pour expliquer aux élèves ces nouvelles conditions d’épreuves et pour les y préparer correctement.

Le SNUEP-FSU Normandie demande l’arrêt des modifications des épreuves en cours d’année. Cela pénalise en premier lieu les élèves qui ne pourront préparer correctement cet oral qui est à la fois stressant et décisif pour l’obtention du BAC. De plus, cela met en difficulté les professeurs des matières concernées qui doivent ajuster dans l’urgence leur progression, leurs cours, le tout sous une année encore très bousculée par la covid et ses multiples protocoles.