Alors que la rentrée scolaire vient d’avoir lieu dans des conditions « particulières », recours massif aux lauréats du concours sur liste d’attente et aux contractuels, le ministre Pap NDIAYE vient en catimini le samedi 3 septembre inaugurer le nouveau groupe scolaire Sadoko-Sasaki au Petit Quevilly.
La FSU 76 a demandé à être reçue en audience par le ministre afin de lui exposer la situation vécue sur le terrain par les enseignants, ainsi que les inquiétudes grandissantes quant à l’avenir de la voie professionnelle publique sous statut scolaire, de ses élèves et de ses personnels. N’ayant obtenue qu’une rencontre avec un conseiller dans des conditions insatisfaisantes, la FSU 76 a répondu au mépris par le dédain en n’envoyant pas de porte-parole.
Les annonces récentes, ainsi que l’organisation de la rencontre avec les recteurs d’académie, laissent penser que tout est piloté depuis l’Elysée et que le ministre n’a pas voix au chapitre. C’est pourquoi nous demandons : notre ministre vient-il inaugurer les chrysanthèmes ?