Suite aux mobilisations massives des PLP en octobre et novembre derniers, la ministre déléguée Carole Grandjean a été contrainte à un premier recul dans sa réforme de la voie professionnelle qui ne sera pas appliquée à l’ensemble des établissements dès la rentrée 2023.
Ce projet qui conduira inévitablement à la destruction du lycée pro et à la fin des diplômes nationaux, à une dégradation accrue de nos statuts et conditions de travail et surtout au sacrifice d’un tiers de notre jeunesse sur l’autel des profits doit être combattu jusqu’à son abandon.
Si nous convenons que le lycée professionnel va mal, que nous devons faire face à une hausse du décrochage scolaire, que le niveau général de nos élèves baisse et que leurs difficultés sont croissantes, nous réfutons cette vision étriquée et réactionnaire du tout apprentissage, qui considère que c’est l’entreprise qui forme le mieux ! C’est pourquoi nous avons exigé et obtenu qu’un diagnostic partagé soit fait.
Il nous reste maintenant à imposer, par la mobilisation des PLP et de l’ensemble du monde de l’éducation, et plus largement de la population, que ce diagnostic soit le point de départ d’une réforme profonde menée par une vraie co-construction avec les acteurs du lycée professionnel et non avec ces pseudo consultations que les gouvernements ont pris l’habitude d’appeler dialogue social depuis l’avènement de Jupiter/Vulcain…
Notre combat pour sauver le lycée professionnel et l’avenir de nos élèves ne doit pas nous faire perdre de vue les autres luttes à mener. Le 17 janvier, le SNUEP-FSU et l’ensemble des syndicats de la FSU appellent à une grande journée de mobilisation pour l’éducation.
Le 17 allons tous dans la rue pour le lycée professionnel, pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour la retraite à 60 ans, en un mot pour faire échouer ce gouvernement !
Rendez-vous le 17 :
ROUEN 12:00 devant le rectorat